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L'étoffe des rêves 5ème symphonie de chambre
pour piano principal et ensemble (ou orchestre) (2017/2018)

L'étoffe des rêves - A. Aprodu - EOC - Claire Levacher
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Flûte en ut (+ picc.), hautbois, clarinette en la, basson, cor, trompette en sib, trombone, percussion (1 instrumentiste) [Marimba (5octaves)/Timbale grave (mi-sib)/5 Toms/G.C./3 Temple-blocks/Steel-drums medium (fa#3-do#6)/4 Cymbales (grande, medium, petite, cloutée)/T.T. profond/7 gongs (mi3-fa#3-sol3-la3-sib3-do4-do#4)/Grelots/Shimes métalliques], harpe, piano principal, cordes (2/1/1/1 ou 4/3/2/2/1)

 

Commande de l'Ensemble Orchestral Contemporain (EOC), directeur Daniel Kawka

Création le 30 janvier 2019 à la Bourse du travail de Saint Étienne par Ancuza Aprodu, piano et Claire Levacher, direction

Durée : ca. 23'

Éditions François Dhalmann

 

 

« We are such stuff / As dreams are made on /and our little life is rounded with a sleep »

« Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves et notre petite vie est toute ensommeillée ».

 

Shakespeare (La Tempête Acte IV, scène 1). L'écrivain Italo Calvino cite ces vers dans la première conférence de ses Leçons Américaines consacrée à l'opposition légèreté-poids.

 

« La gravité sans poids, comme modulation lyrique et existentielle particulière qui permet de contempler son propre drame comme du dehors et de le dissoudre en mélancolie (la tristesse devenue légère) et en ironie/humour (le comique qui a perdu sa lourdeur corporelle, cette dimension charnelle qui met en doute le moi, le monde, et tout le réseau des relations qui les construisent).

 

Je voudrais donc dédier ces conférences à quelques valeurs, ou qualités, ou spécificités de la littérature qui me tiennent particulièrement à cœur, en tachant de les situer dans la perspective du nouveau millénaire : légèreté, rapidité, exactitude, visibilité et multiplicité ».

 

Ce sont ces qualités que j'ai voulu développer ici. A l'opposé de ma 4ème symphonie de chambre avec harpe principale où je développais une écriture organique et complexe, cette 5ème symphonie de chambre s'inscrit dans la légèreté, la subtilité, la précision et la douceur mélancolique.

 

A l’instar de toutes mes symphonies de chambre, l’écriture fait appel à un instrument principal, ici le piano. Soit soliste, soit de même importance que les autres instruments, soit absent, l'instrument principal permet de multiplier les possibilités de combinaisons sonores.

 

Formellement l’œuvre est construite en 8 parties enchaînées sans interruption :

A : Prélude

B : Exposition

C : 1ère cadence du piano

D : Développement

E : Prélude

F : 2ème cadence du piano

G : Temps suspendu

H : 2ème cadence du piano et Coda

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