Checkpoints pour percussions (2010)
Dédiés à Laurence Chave (et Julien Béranger pour la 1ère)
1ère audition lors de l’examen de fin de cycles 2011 au CRR de Nancy.
Durée : 2’ – 3’ – 3’ – 8’30
Checkpoint I pour 1 percussionniste
1 grande cymbale (18 cm), 2 cloches mambo, 3 temple-blocks, 3 toms
Niveau facile (fin cycle I)
Checkpoint II pour marimba seul (fa – do)
Niveau moyen (fin cycle II)
Checkpoint III pour 4 timbales
Niveau difficile (CEM)
Non éditée
Checkpoint IV pour 2 percussionnistes
Niveau très difficile (DEM)
Percussion I : bâton de pluie, flexaton, tambour de bois (2 hauteurs), 2 congas, 2 bongos, 1 ou 2 maracas, caisse claire ordinaire, 5 cymbales (grave, medium, aigue, cloutée, splash), petit gong ascendant, 1 super ball, 1 pièce de monnaie, 1 archet.
Percussion II : 5 temple blocks, 1 grosse caisse (ou tom contrebasse), caisse claire aiguë, petite sirène à bouche Acmé, metal-shimes, tam-tam, 2 cloches mambo, 1 super ball, 1 pièce de monnaie, 1 archet.
Non éditée
Ces quatre œuvres pour percussions sont une commande du Centre Culturel André Malraux - Scène Nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy et du CRR de Nancy pour les classes de Laurence Chave et Sébastien Béranger.
A l’exception de la 4ème destinée au concert, ces petites œuvres sont écrites pour l’apprentissage d’un instrument. Contrairement aux œuvres « pédagogiques », j’ai voulu offrir aux apprentis musiciens de véritables œuvres au sens formel du terme. C’est bien ma musique mais simplifiée afin d’être jouable plus facilement : l’écriture ne cède à aucune facilité sous prétexte qu’écrites pour des élèves. Une grande exigence est requise ici et les instrumentistes devront veiller à jouer très précisément ce qui est noté sur la partition, dans le moindre détail, sans ajouter ou retrancher quoi que ce soit.
Leur titre est bien sûr une allusion humoristique au contexte pour lequel elles sont écrites. Toutefois, la notion de passage, souvent évoquée en art, reflète fondamentalement ce qu’une œuvre d’art produit en nous : de par son étrangeté et sa nouveauté elle nous transforme. « Sentir, c’est éprouver un contact » et si nous l’acceptons il y a révolution au sens propre du terme.