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AIRS DU KIM VÂN KIÊU

Poème lyrique en 4 chants et un prologue pour 5 voix et piano (et récitant ad lib.)

Sur un texte de Huynh Quôc Tê, librement adapté du Kim Vân Kiêu de Nguyên Du

Éditions François Dhalmann

 

Ce choix d'airs solo, duo et quintette sont extraits de mon Poème lyrique Kim Vân Kiêu, œuvre d'une heure trente. L'objet de cette publication est de permettre, dans un cadre professionnel et/ou d'étude, de se familiariser avec l’œuvre et de la faire connaître. L'accompagnement écrit pour un piano à queue est quasiment celle de la partition originale. L'écriture implique un peu de jeu dans l'instrument. Dans le cadre d'un travail sur piano droit, le pianiste devra rechercher des sonorités proches de celles voulues.

 

Un concertiste pourra inclure dans un programme les airs de son choix. Les durées de 1' à 5'30 permettent aux professeurs de facilement les faire travailler à des étudiants. Ils trouveront matière à aborder autant la voix chantée que parlée, ainsi qu'un mixte des 2 en recherchant l'expression sans emphase. Ces Airs du Kim Vân Kiêu sont extraits de tous les Chants (les 4 parties de l’œuvre). Dans le cadre d'un projet de classe, il est possible de tous les chanter, dans l'ordre de l'histoire, en intercalant des interventions parlés du texte original (pour le livret, contacter l'éditeur).

 

L'édition en 5 volumes correspond à chacune des voix avec leur duo associé et le quintette commun.

Il est possible d'ouvrir le programme par la Suite pour piano seul extraite du Chant I

 

Synopsis

 

CHANT I

C’est la Fête des morts, chaque famille s’affaire autour des tombes de ses parents. Sur le bord d’une route fréquentée, Kiều [soprano 1], une jeune fille, s’est arrêtée avec son frère Quan près d’un tumulus à l’abandon. Une âme errante apparaît à Kiều : c’est Đạm Tiên [contralto], l’hôte de cette sépulture envahie d’herbes. Đạm Tiên conte son histoire : elle a été une courtisane célèbre. Et elle prévient Kiều : « Le sort est ingrat pour les femmes de talent et de grande beauté. »

Kiều s’éprend d’un jeune étudiant, Kim [ténor]. Ils se jurent éternelle fidélité. Mais avant qu’ils aient pu se marier, Kim est rappelé dans sa lointaine région par son père.

Le père de Kiều est accusé à tort et emprisonné. Pour le faire libérer il faut trouver de l’argent. Kiều décide de se vendre à un riche marchand de passage, Mã Giám Sinh [baryton-basse]. Avant de quitter sa famille, Kiều demande à sa jeune sœur Vân, de prendre sa place auprès de Kim.

 

CHANT II

Mais Mã Giám Sinh n’est qu’un misérable, qui, ayant joué la comédie du mariage, livre Kiều à une maison de prostitution tenue par Tú Bà, sa femme [soprano 2]. Kiều veut résister, se suicider même, mais, trompée par le manège du séducteur Sở Khanh [ténor] malgré les avertissements de Ma Kiều la servante [contralto], elle doit subir la méchanceté de Tú Bà. Đạm Tiên apparaît alors et lui conseille d’accepter son sort.

Kiều devient une courtisane convoitée. Sa beauté et ses talents artistiques lui attirent l’amour d’un jeune lettré, riche et désœuvré, Thúc Sinh [ténor]. Il rachète Kiều à Tú Bà et l’emmène dans sa demeure, où ils vivent une année de bonheur. Mais Thúc Sinh est marié et Kiều ne veut plus se cacher. Thúc Sinh accepte et part prévenir sa femme, Hoạn Thu [contralto], de l’arrivée de la nouvelle concubine. Le voyage est long. Entretemps, Hoạn Thu, ayant appris la nouvelle, décide d’enlever Kiều et d’en faire la dernière de ses servantes. Quand arrive enfin Thúc Sinh, celui-ci n’ose pas reconnaître Kiều devant sa femme. Kiều repense amèrement à Kim, son amour perdu.

Kiều s’enfuit de chez Thúc Sinh et Hoạn Thu. Elle trouve refuge dans la pagode dirigée par Giác Duyên [soprano 2], qui l’aide en la faisant héberger chez une dévote, Bac Ba. Mais celle-ci se révèle en vérité être une tenancière de maison de joie. À nouveau privée de liberté, Kiều maudit sa destinée.

 

CHANT III

Cette fois-ci, c’est un rebelle célèbre pour ses hauts faits d’armes, Từ Hải [baryton-basse], qui s’éprend de Kiều. Il la rachète et l’emmène dans son camp militaire, où ils passent une année heureuse. Mais Từ Hải repart en guerre pour conquérir un royaume. Il revient triomphant et Kiều devient sa reine. Forte de sa nouvelle position, Kiều fait rechercher toutes les personnes qu’elle a croisées depuis son départ de chez ses parents. Elle récompense Giác Duyên et celles qui lui ont porté secours et punit sévèrement celles qui l’ont humiliée. Elle pardonne à Hoạn Thu car elle a agi, conduite par une jalousie compréhensible. Kiều aspire maintenant à devenir une femme honnête et respectée. Un envoyé de l’Empereur vient proposer à Từ Hải l’amnistie et un poste important à la Cour. Kiều le supplie d’accepter. Mais ce n’est qu’un piège. Từ Hải tombe dans un guet-apens où il est tué. Prise de remords, Kiều se suicide en se jetant dans le fleuve Tiền Đường. Đạm Tiên vient lui apprendre qu’elle a ainsi racheté toutes les mauvaises actions de ses vies passées. Kiều est sauvée par la bonzesse Giác Duyên.

 

CHANT IV

Le pays étant à nouveau en paix, Kim et les parents de Kiều repartent à sa recherche. Après un long voyage, ils arrivent à l’embouchure du fleuve Tiền Đường. Apprenant que Kiều s’est jetée dans le fleuve, et la croyant morte, ils installent un autel sur la berge et demandent à la bonzesse d’un village proche de dire une prière. L’officiante n’est autre que Giác Duyên qui a recueilli Kiều. Elle conduit toute la famille dans sa pagode. La joie des retrouvailles est indescriptible. Les amants séparés se retrouvent, mais après une nuit de fête, Kiều annonce à Kim sa décision : « Je ne suis pas entrée dans les ordres, mais il en est presque ainsi ! Et cela seulement est décent ».

VOLUME I

Soprano 1 (Légère)

 

Chant I – La jeune Kiêu

  • Kiêu : Le printemps passe (3')

  • Duo soprano 1 et ténor (Kiêu et Kim) : L'échange des serments (4'30)

  • Kiêu : Ma vie est finie (4')

  • Kiêu : Le choix douloureux (3')

 

Chant II – Les épreuves charnelles

  • Kiêu : J'entends la mer (2')

 

Chant III – La mort de Kiêu

  • Kiêu : Au fond des flots (3')

  • Duo soprano 1 et baryton (Kiêu et Tu Hai) : Enfin je vous vois ! (5'30)

 

Chant IV – La transfiguration de Kiêu

  • Quintette (2 sopranos, contralto, ténor et baryton) : Une nouvelle extraordinaire (3'15)

  • Duo soprano 1 et ténor (Kiêu et Kim) : Dans la nuit silencieuse (3'30)

 

 

VOLUME II

Soprano 2 (lyrique)

 

Chant II – Les épreuves charnelles

  • Tù Bà : Que nos nuits soient joyeuses ! (1'30)

  • Tù Bà : L'amour léger(1'30)

  • Tù Bà : Mes taëls ! (1')

  • Giac Duyen : L'appel de la solitude (1'45)

 

Chant IV – La transfiguration de Kiêu

  • Quintette (2 sopranos, contralto, ténor et baryton) : Une nouvelle extraordinaire (3'15)

 

 

VOLUME III

Contralto (ou mezzo)

 

Chant I – La jeune Kiêu

  • Dam Tien : Le jour des morts (3')

 

Chant II – Les épreuves charnelles

  • Ma Kiêu : Je suis une ombre (1'30)

  • Hoan Tu : J'assouvirai ma haine (2'10)

 

Chant IV – La transfiguration de Kiêu

  • Quintette (2 sopranos, contralto, ténor et baryton) : Une nouvelle extraordinaire (3'15)

 

 

VOLUME IV

Ténor

 

Chant I – La jeune Kiêu

  • Duo soprano 1 et ténor (Kiêu et Kim) : L'échange des serments (4'30)

 

Chant II – Les épreuves charnelles

  • So Khan : Ô, fleur ! (2')

 

Chant IV – La transfiguration de Kiêu

  • Quintette (2 sopranos, contralto, ténor et baryton) : Une nouvelle extraordinaire (3'15)

 

 

VOLUME V

Baryton-basse

 

Chant I – La jeune Kiêu

  • Ma Giam Sinh : Cette pierre précieuse (4')

 

Chant III – La mort de Kiêu

  • Duo soprano 1 et baryton-basse (Kiêu et Tu Hai) : Enfin je vous vois ! (5'30)

 

Chant IV – La transfiguration de Kiêu

  • Quintette (2 sopranos, contralto, ténor et baryton) : Une nouvelle extraordinaire (3'15)

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