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Les déclinaisons Trio pour piano, violon et violoncelle (2007)

Les déclinaisons - Ensemble Stanislas
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Le 1er mouvement est dédiée au Trio Schubert (Carine Zarifian : piano, Nathanaëlle Marie : violon et  Christophe Beau, violoncelle).

Création par les dédicataires le 29 juillet 2007 lors de l’Académie de musique de chambre de Belle île en mer.

Les 2ème et 3ème mouvement sont dédiés à l'Ensemble Stanislas (Catherine Chaufard : piano - Laurent Causse, violon - Johann Causse : violoncelle).

Création de l'intégralité du trio par les dédicataires le 23 juin 2014, salle Poirel à Nancy.

Éditions François Dhalmann

Durée : env. 20’ (11' – 4' - 5')

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La forme que ma musique déploie est comme un flux, où turbulences, tourbillons, volutes, spirales… forment un monde sans cesse changeant, rapide, léger et fluide que je qualifierais de baroque.

 

Les mouvements de cette œuvre ont chacun leur caractère propre,  ainsi :

 

Le 1er mouvement, d’une durée d’environ 11 minutes sans interruption, est un monde sonore caractérisé par l’alliance des contraires, où le stable et l’instable, l’équilibre et l’écart à l’équilibre constituent la base de l’écriture. Les motifs, nettement contrastés entre eux, semblent jaillir les uns des autres et s’interpénétrer continuellement. Par leurs fréquents retours, ils assurent la cohérence auditive de cet intense et vif mouvement qui sollicite l’auditeur tout du long.

 

Le 2ème mouvement, d’une durée d’environ 4 minutes, plus calme, déploie un univers poétique et onirique aux sonorités subtiles et raffinées. Fondé sur une alternance de moments calmes et d'instants fulgurants,  il n’est pas exempt d’une certaine tension - si ce n’est d’une étrange inquiétude - qui se décharge par éclats furtifs, réminiscences du 1er mouvement et anticipation du 3ème mouvement.

 

Le 3ème mouvement, d’une durée d’environ 5 minutes, est la conclusion très vive et exaltée de l’œuvre. De caractère sauvage et violent - comme si un vent de folie soufflait ici – celui-ci propulse la fin de l’œuvre dans un monde « non encore civilisé », où l’on change sans cesse de motifs, de couleurs, d'état sonore. Le violent et le primaire, côtoient l’enfantin, le ludique et le naïf et ce, non sans humour et tendresse.

 

Le titre Les déclinaisons est un lointain écho du célèbre traité de Lucrèce De natura rerum et à la naissance du monde qu’il y décrit dans le cadre de la physique des fluides, et non un reste de mes cours de latin… bien que la notion de déclinaisons, dans le sens de variantes, ne soit pas sans lien esthétique avec mon écriture.

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