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La boite de Pandora (2017)

Fable musicale pour récitant, flûte en ut, clarinette en sib, violon solo, trio à cordes et contrebasse (entre 35' et 40')

Texte et musique Bernard de Vienne

En attente de création

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Contexte de la fable

Dans la mythologie grecque, Pandora (en grec ancien ΠανδÏŽρα / Pandṓra « le présent de tous ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Elle est parfois appelée Anésidora, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs », en fait « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ». La mentalité polythéiste voit Pandora comme celle qui donna à l'homme la possibilité de s'améliorer dans les épreuves et l'adversité (ce que les monothéistes appellent les maux). Elle lui donna aussi la force d'affronter ces épreuves grâce à l'espoir. Dans la philosophie païenne, Pandora est, à la fois, la source des maux, de la force, de la dignité et de la beauté, puisque l'être humain ne peut s'améliorer sans adversité.

 

Résumé de l’histoire

Avant de mourir, Pandora, la tante de Gabriel(le), un(e) jeune enfant (le sexe n’est pas précisé, il s’appellera toujours l’enfant) lui offre, soi-disant à l’insu de ses parents, une grande et superbe boite à musique en marqueterie contenant cinq autres boites à musique. Pandora aime cet enfant car il est autant fantasque qu’introverti… un peu comme elle. Il est trop souvent rejeté par ses camarades car renfermé sur lui. Cette situation le fait souffrir et il se réfugie dans la pratique du violon qu’il apprend. L’enfant est sensé ne pas ouvrir cette boite avant une année, mais bien sûr, sa curiosité le fait désobéir. Si sa tante lui a fait un tel cadeau, ce n’est pas pour rien. L’enfant a l’espoir d’être aimé des autres enfants et elle veut y contribuer. Dès qu’il l’ouvre, une musique se fait entendre, et comme dans un rêve, il croit apercevoir sa tante fabriquant cette boite et lui souriant. Au cours des mois suivants, et ce malgré l’interdiction de le faire, l’enfant ouvre les autres boites. A chaque fois une sorte de brouillard le fait voyager dans un nouveau lieu et une musique différente se fait entendre. La présence tutélaire de sa tante l’accompagne dans ces expériences plus ou moins inquiétantes, que l’enfant vit comme réelles. Le dernier voyage le fait revenir à la réalité, mais transformé : d’introverti, il s’accepte enfin tel qu’il est, et son rapport aux autres et à lui-même a changé. Il prend conscience qu’il a en lui la capacité de se changer et de faire changer les choses autour de lui. A la fin de l’histoire, il n’est plus un enfant. Cette Boite de Pandore, en le libérant de ses maux, de ses peurs, lui a donné la capacité de s’accepter tel qu’il est et d’être enfin accepté des autres.

 

Destination de l’œuvre

Hormis le violon solo dont l’écriture présente de réelles difficultés, la formation instrumentale est adaptée aux instruments les plus couramment enseignés dans un conservatoire. Le niveau instrumental de cette composition est à la portée de grands étudiants qui pourront se substituer aux professeurs en partie ou en totalité. Toutefois, c’est une véritable œuvre de concert qui pourrait être jouée sans le texte. Dans ce cas, le/la chef(fe) devra faire quelques adaptations et coupures (point d’arrêts). Elle est très écrite et demande un travail de détail exigeant comme pour n’importe quelle œuvre.

Outre les concerts scolaires, cette fable s’adressant à tous les âges pourra être donnée en concert tous publics.

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