Dyade pour violon et violoncelle (2004)
Dédié à Jacques et Nicolas Saint-Yves pour la 1ère pièce, Noémi Schindler et Christophe Roy pour la 2ème pièce.
Créations les 29 et 30 Juin 2004 au Cabaret les 7 Lézards à Paris pour la 1ère pièce et le 4 juin 2005 au théâtre Dunois à Paris pour l’intégralité de l’œuvre.
Durée : env. 8’ (3'+5')
Prochainement aux Éditions Delatour France
Une dyade c’est un couple de deux principes complémentaires.
Cette œuvre, empreinte d’une profonde poésie mélancolique, tantôt joyeuse, tantôt sombre, est à l’image de la dualité que représente l’association de ces 2 instruments.
La forme est le reflet de cette dualité et de ce qui fonde mon écriture : tout élément, même le plus infime, peu devenir motif et servir de base à des variantes/variations, abolissant ainsi toute notion de thème ou motif constitutif référent ; on passe d’un motif à un autre sans jamais y rester.
La dualité étant le principe fondamental de cette composition, j’ai joué sur un système d’antithèses et d’analogies, autant en ce qui concerne la forme qu’en ce qui concerne l’écriture elle-même : symétrie/dissymétrie, amputation/extension, juxtaposition/mélanges, stable/instable, son/silence… les deux instruments pouvant être en totale opposition ou en totale symbiose.
Les indications d’interprétations (articulations, nuances, timbres…) sont notées avec une grande diversité et demandent une exacte précision d’exécution aux interprètes.
Dans cet esprit, la 1ère pièce, assez vive, se caractérise par une grande énergie constamment soutenue et la juxtaposition très rapide des motifs qui la constitue alors que la 2ème pièce est une sorte de mouvement lent à la tension sous-jacente, où de plus ou moins grandes plages de calme - jeu de couleurs et d’harmonies - sont entrecoupées d’interventions fulgurantes, réminiscences de la 1ère pièce.