Comme si... 1er quintette à vent (1991)
Commande de l’État pour le concert impromptu
Création lors du Festival Musiques en Scène 1992 de Lyon
Durée : 10’. Éditions Lemoine
Il y a là quelque chose de fragile, d'enfantin, de ludique, de léger, d'insouciant. C'est l'univers onirique de la fiction, de l'association d'idées, du coq-à-l'âne, du digressif et de l'instable. Souvent tout va très vite, chacun interfère, colore, entraîne l'autre dans son jeu.
Il y a quelque chose à voir avec l'éphémère : ce qui est vécu pleinement, totalement en un cours laps de temps, comme une suite de micro moments, de petites mosaïques finement ciselées, où il est plus important pour les instrumentistes de "jouer avec" que de "jouer ensemble".
Une formation instrumentale plutôt « sombre » pour un résultat plutôt « clair ».
Le jeu est toutefois sérieux et profond, même si rapide, léger et furtif.
On trouve alors formellement des accumulations : accrétions jusqu'à la saturation qui brusquement entraînent un changement d'état, de matière et de timbres.
On trouve aussi des fragments repris à l'identique dans différents contextes ainsi qu’une raréfaction extrême des motifs qui sont alors soumis à une grande variabilité : variation perpétuelle d'un presque rien, qui d'infimes déplacements en infimes déplacements, modèle un monde sans cesse en devenir.
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Version courte pour un programme
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Il y a dans cette œuvre quelque chose de fragile, d'enfantin, de ludique, de léger, d'insouciant...
C'est l'univers onirique de la fiction, des associations d'idées, du coq-à-l'âne, de la digression et de l'instable.
C'est une musique de l'éphémère: ce qui est vécu pleinement, totalement, en un cours laps de temps. Il est alors plus important pour les instrumentistes de "jouer avec" les motifs que de "jouer ensemble".
Une formation instrumentale plutôt "sombre" pour un résultat plutôt "clair".
Le jeu est toutefois sérieux et profond, même s'il est souvent rapide, léger et furtif.