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2 Ailleurs pour piano seul (2020)

n°1 : La nuit des paysages intérieurs

n°2 : L'ombre à bras le corps

Dédié à Jean-Marie Cottet

en attente de création

Durée : ca. 12' (6'/6'). Prochainement aux Éditions Delatour

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Le titre de ces 2 œuvres pour piano seul souligne la dimension onirique de celles-ci ainsi que la fragilité de la création et sa difficulté à perdurer, tel un caillou jeté dans l'eau ne trouble la surface qu'un instant, constat particulièrement aigu dans cette période de pandémie que nous traversons.

 

Les sous-titres renvoient à l'ambivalence « liquide » de notre monde intérieur dont un poème, écrit durant la composition, fait état.

 

Les ailleurs

 

Écouter au-dedans les prémices du désir

Écouter au-dedans la nuit des paysages intérieurs

Prendre l'ombre à bras le corps !

Saisir la nuit !

Tremblement des émotions...

 

Poétiquement, les rêves et la nuit sont riches d'images opposées empruntées à la mer. Du calme plat à l'hyper mobilité des flux, des tempêtes tumultueuses aux raz-de-marée où tout peut se fracasser et s'arrêter brusquement - métaphore de l'existence dans ce qu'elle a de plus vivace - aux multiples états liquides : houle, vagues, ondes... associés aux tumultes du désir, au cap que l'on ne doit perdre de vue sous risque de se perdre soi-même et aux rivages et grèves appelant au repos.

 

Tout écrit se révèle « sur l'eau ».

 

La construction formelle de ces 2 œuvres reflète ces ambivalences et diversités d'états. Sur fond de résonances et de silences, un grand nombre de motifs fugaces, aux caractères très contrastés, si ce n'est opposés, fusent, s'entrechoquent, comme venant de tous horizons, dans une architecture sonore mouvante, extrêmement éclatée sur tous les registres, aux multiples couleurs/lumières, véritable polyphonie de timbre, de motifs et de modes de jeux.

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